A l’aide d’une banque de son constituée par Vincent Raude aux alentours du lieu d’habitation des collégiens (la rue, la mer, la campagne, les bus, la gare, les oiseaux, les silences… en France comme au Sénégal), les élèves piochent des extraits qu’ils estiment représentatifs de leur environnement, des sons qu’ils affectionnent et les assemblent pour créer leur paysage sonore.
Ces paysages sonores, ces petits cinémas pour les oreilles, viennent alimenter les cartes postales crées par les élèves de l’atelier de créations photographiques. Chaque musique est accessible depuis un QR code imprimé au dos de la carte postale.
Les élèves travaillent avec le logiciel Reaper et avec le séquenceur en ligne élaboré par Vincente Raude avec des élèves de l’ENIB.
Ce séquenceur en ligne a également permis au élèves de créer de courtes boucles sonores pour la création d’une pièce musicale originale.
A l’aide d’une plateforme d’échanges en ligne, les élèves français et sénégalais se partagent cette pièce qui fera l’objet d’une interprétation chorégraphique par la danse contemporaine lors de la deuxième session de travail, au mois de février. Les collégiens sénégalais mettront en mouvement la pièce musicale créée par les collégiens français et inversement.
Cet atelier est accompagné par la Sacem dans le cadre de La Fabrique Electro.